L’enseignement porte sur les manières dont la
sociologie et l’anthropologie peuvent se saisir de la question du temps
et des temporalités dans
leurs objets d’enquête et d’études. Essentiellement centré sur la
sociologie
française au XXe siècle, il montre comment, de ce point de vue, à
partir de l’héritage durkheimiens, se sont
dessinées des voies différentes pour appréhender le « fait social »
(notamment à travers l’opposition entre Claude Lévi-Strauss
et Georges Gurvitch). Il accorde une
place importante à la sociologie dynamique (Georges Balandier, Jean
Duvignaud
par exemple). Il interroge enfin la notion de mémoire collective telle
qu’elle a été formulée par Maurice Halbwachs ou telle qu’elle est
saisie, dans
une approche structuraliste, par l’historien Nathan Wachtel. Les
étudiants
conduiront, individuellement ou collectivement un petit travail
d’enquête par
entretiens autour de cette notion de mémoire collective : à travers la
mémoire d'un mouvement social passé en lien avec l'actualité. .