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La perspective adoptée est le problème du naturalisme dans l’Antiquité, ou plutôt des naturalismes antiques, car la référence à la phusis prend de multiples formes. Il s’agira d’ailleurs, tout aussi bien, de mettre en question l’idée même de « naturalisme » comme catégorie historiographique et clé éventuelle d’interprétation. Le cours de cette année portera essentiellement sur la référence à la nature dans la pensée éthique et politique de la période classique (Platon, Aristote) à la période hellénistique (épicurisme, stoïcisme). Les auteurs concernés, malgré leurs divergences, nous confrontent en tout cas à un faisceau de questions relevant incontestablement de la problématique naturaliste (naturalisation des motivations humaines ; différence anthropologique ; théorie causale de l’action et problème du déterminisme ; problème des fondements de l’éthique et de la politique).

Le premier semestre sera principalement consacré à analyser la position d’Aristote dans les traités éthiques et politiques, en prenant comme axe directeur une lecture de l’Éthique à Nicomaque. Le second semestre portera sur l’épicurisme et le stoïcisme.

Pour le premier semestre, se procurer comme éditions de base :

- Aristote. Éthique à Nicomaque, trad. fr. et notes par J. Tricot, Paris, Vrin, 1967.

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