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17/02 : 18h-19h30 : Devoir surveillé. Ne soyez pas en retard.
05/05 : rendre la fiche de lecture audio via FILEX (cf. mail)
05/05 : 18h-19h30 : Devoir surveillé. Ne soyez pas en retard.Théodore Monod
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28/04/2025
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28/04/2025
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Voyage d'un peuple extraterrestre sur le Terre. Film La belle verte, de Coline Serreau.
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NE PAS ÉCRIRE UN RÉCIT DE VOYAGE, MAIS....
...écrire un voyage fictionnel, rêver autour des cartes, créer des utopies, écrire un voyage immobile, mépriser le récit de voyage ou le voyage, explorer l'extrême du récit de voyage, etc.
Epepe, Ferenc Karinthy
Budaï, linguiste de renommée internationale, quitte les rives du Danube pour participer à un congrès à Helsinki. Hélas ! il s’endort dans l’avion et se retrouve, sans savoir comment, dans un hôtel labyrinthique, au coeur d’une ville tentaculaire et surpeuplée, où on parle une langue dont il ne comprend pas un traître mot… Un comble pour ce polyglotte chevronné ! À travers les mésaventures de Budaï, prisonnier malgré lui d’un univers absurde aux allures de cauchemar éveillé, Épépé nous entraîne dans une cavale entêtée et entêtante, drôle, féroce, aussi inquiétante que jubilatoire. Un roman culte.Voyage autour de ma chambre, Xavier de Maistre
Un jeune officier, mis aux arrêts à la suite d'une affaire de duel, voyage autour de sa chambre, ironique explorateur des petits riens, mais aussi tendre et pudique chantre des souvenirs. Il décrit son enfermement volontaire avec une certaine ironie, voyant petit à petit dans sa réclusion l’occasion de se découvrir lui-même. Ce texte permet de s'évader en dévoilant le pouvoir de l’imagination et la fabuleuse capacité de notre esprit à voyager bien au-delà des murs. A la fois drôle, philosophique et émouvant, ce récit est un petit chef-d’œuvre de style, de simplicité et de naturel. On n'a jamais été
solitaire et enfermé avec tant d'esprit. Odyssée comique, le Voyage autour de ma chambre s'impose comme un classique, à revisiter d'urgence, de ce tournant de siècle qui vit naître le monde moderne.Le voyage immobile, Valentine Goby
Anne, jeune fille adolescente, découvre malgré elle, l'univers musical et le piano qui lui est imposé en séance de kinésithérapie car un accident lui a fait perdre l'usage de sa
main droite. Toute sa vie d'écolière, sa vie personnelle va être chamboulée, ...
Elle apprivoisera le piano, comme cette nouvelle vie avec peur et de la colère dans un
premier temps, puis avec l'aide de son professeur qui un jour lui joue du Liszt c'est le
choc : un autre regard va s'instaurer avec l'instrument et l'émotion musicale va la
happer et lui permettra appréhender la vie avec plus de douceur et de patience.Le phare, voyage immobile, Paolo Rumiz
De tous ses voyages, Paolo Rumiz nous raconte ici le plus étonnant : son premier
voyage immobile. Isolé dans un phare perché sur un minuscule rocher quelque part
dans la Méditerranée, avec pour seuls compagnons les gardiens. Loin de tout mais
curieusement aussi au centre de tout. Un nouvel univers où plus rien ne ressemble à ce
qu'il connaît, où même les étoiles semblent ne pas être à leur place. Un récit prenant,
inoubliable, et un fabuleux livre de mer.
Prix Nicolas BouvierAtlas des mondes imaginaires, de Huw Lewis-Jones (édition), Simon Bertrand (traduction), Philip Pullman (auteur)
Les écrivains sont des créateurs de mondes. Le Pays Imaginaire, la Terre du Milieu,
Narnia, la forêt des Rêves Bleus, l'île de Robinson... cet atlas présente les cartes de
ces lieux familiers des lecteurs.
Vingt-trois auteurs évoquent les territoires qu'ils ont fait naître dans leurs oeuvres à
travers les plans qu'ils ont imaginés. Ils racontent également les lieux littéraires ou
réels qui les ont fait rêver et ceux qui furent à la source de leur propre inspiration. Un
magnifique voyage de carte en carte à travers la littérature : une inépuisable source
de rêverie et d'aventure !
« Nos cartes étaient des oeuvres d’art. Les principaux volcans crachaient de telles
flammes et étincelles qu’on eut pu craindre que ces continents de papiers ne
s’embrasent ; les chaînes de montagnes étaient si bleues et blanches de glace et de
neige qu’elles vous glaçaient le sang. Nos déserts bruns et arides étaient grumeleux de
chameaux et pyramides, et nos jungles tropicales si luxuriantes et enchevêtrées que
les jaguars voûtés, serpents agiles et gorilles moroses ne s’y mouvaient qu’avec
difficulté […]. Nos rivières étaient larges et plus bleues qu’un myosotis, constellées de
canoés et de crocodiles. Nos océans étaient tous sauf vides… Ces cartes étaient
vivantes, on pouvait les étudier, les inspecter, les compléter ; des cartes qui, en
définitive, avaient un vrai sens. » Gerald Durel,Ma famille et autres animaux, 1956.Notre continent intérieur, L'atlas imaginaire, Louise Van Swaaij et Jean Klare
Feuilleter un atlas, activité jubilatoire par excellence. On aura d'autant plus de plaisir
à parcourir celui-ci, que derrière leur légende, leur présentation belle et soignée, ces
cartes représentent un monde qu'on connaît sans l'avoir ainsi visualisé : celui de la
pensée et des émotions. Les noms qu'on y lit s'avèrent ceux de concepts et d'affects de
la vie quotidienne. On parcourra ainsi l'océan des Possibles ouvert par le littoral du
Doute, les marais de l'Ennui surmontés par les montagnes de Travail, le pays du
Plaisir...Les voyages de Gulliver, Jonathan Swift
Lemuel Gulliver est chirurgien de marine. Au cours de ses périples, il va découvrir
quatre étranges contrées peuplées de bizarres autochtones. Il échoue d’abord sur l’île
des Lilliputiens, petits bonshommes bagarreurs d’une quinzaine de centimètres de
hauteur, dont la société se divise entre ceux qui ouvrent les oeufs à la coque par le
gros bout et ceux qui ne l’entament que par le petit. Après avoir échappé aux
Lilliputiens, il débarque chez les géants de Brobdingnag, puis sur l’île volante de
Laputa, et enfin au paradis terrestre des Houyhnhnms,… Dans Les Voyages de Gulliver
(1721), récit fantastique à la fois satirique et philosophique, Swift caricature avec
humour les travers de la société anglaise, qui sont ceux de toute société humaine.Mercier et Camier, Samuel Beckett
Deux hommes veulent partir. Ils mettent deux heures à se trouver au même moment
au même endroit, cassent leur parapluie, oublient leur sac, perdent leur vélo,
retournent chez une copine qui répare les parapluies et commentent abondamment
toutes ces péripéties.
Quand ils parviennent à partir, c'est pour un sinistre voyage. Métaphore de notre
triste condition, de nos vaines gesticulations, de la convergence de tous nos efforts
vers l'épuisement et le néant.
Et puis soudain, au détour d'une page, cette phrase : « Ce qui donne, don précieux
entre tous, de la vraisemblance à cette façon de voir, c'est qu'à peu de temps de
là ... »
Qui d'entre vous avait remarqué la présence du verbe donner dans cette expression
tristement mathématique ?
Heureusement, le vieux Beckett veille…Ailleurs, Henri Michaux
Plagiant les écrits de voyage, y compris les siens, Henri Michaux promène son lecteur
dans des pays imaginaires où il faudrait se garder de voir des métaphores et des
allégories trop appuyées du monde réel : Michaux est trop fin, trop humoriste et trop
subtil pour ce genre de bêtise engagée. Ce qui est juste en revanche, c'est l'étrangeté
profonde de ces mondes absurdes, non moins absurdes que le nôtre, non moins
sérieusement absurdes, mais souvent plus jolis, plus fantaisistes, plus cruellement et
drôlement poétiques. S'il fallait absolument des analogies, Michaux serait plus proche
de Swift que de Voltaire, et il est, en ce triste XX°s tellement dogmatique, le seul poète
de langue française vraiment comique.L'île des gauchers, Alexandre Jardin
Dans un archipel du Pacifique Sud ignoré des géographes, l'île des Gauchers abrite une
population où les droitiers ne sont plus que l'exception. Mais là n'est pas le plus
important. Cette minuscule société, fondée par des utopistes français en 1885, s'est
donné pour but de répondre à une colossale question : comment fait-on pour aimer ?
Sur cette terre australe, le couple a cessé d'être un enfer. C'est l'endroit du monde où
l'on trouve, entre les hommes et les femmes, les rapports les plus tendres.
Voilà ce que vient chercher, dans l'île des Gauchers, lord Jeremy Cigogne. À trentehuit
ans, cet aristocrate anglais enrage de n'avoir jamais su convertir sa passion pour
sa femme Emily en amour véritable. À trop vouloir demeurer son amant, il n'a pas su
devenir un époux.
Dans cette réalité à l'envers où tout est à l'endroit, Cigogne et Emily se délivrent non
sans mal de leurs habitudes et tentent l'aventure de se combler en suivant les
coutumes et les rites étonnants du petit peuple des Gauchers.Utopia, Thomas More
L’ Utopie ou Le Traité de la meilleure forme de gouvernement est partagé en deux
parties. La première, constituée essentiellement du dialogue imaginaire entre Thomas
More et Raphaël Hythlodée, un marin portugais rencontré lors d’une mission
diplomatique à Anvers, constitue une critique des ambitions princières, de la guerre,
de la vie de cour, des lois injustes, de la pauvreté, c’est-à-dire de la chrétienté du
début du XVIe siècle.
La seconde partie est un monologue, celui d’Hythlodée. Le navigateur décrit la vie des
habitants d’une île imaginaire appelée Utopie ce qui, en grec, signifie « nulle part ». La
société d’Utopie ne connaît pas la propriété privée : en ce sens, on peut dire que c’est
une société communiste. Tous les hommes sont égaux, et les femmes sont censées être
traitées comme les hommes. Les familles vivent au sein de clans, dirigés par le plus
vieux des hommes, à moins qu’il ne soit sénile.
Chacune des 54 villes est administrée par un conseil élu, tandis qu’un sénat de 162
membres, qui se réunit chaque année dans la capitale, Amaurote, dirige l’île. Les
affaires politiques sont traitées par discussion publique. L’agriculture est l’activité de
base. Les Utopiens n’ont pas de religion spécifique et les lois d’Utopie interdisent de
persécuter les individus pour des motifs religieux.
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